Commission du développement durable constituée
en Comité préparatoire du Sommet mondial
pour le développement durable
Troisième session
25 mars-5 avril 2002
Point 1 de l’ordre du jour provisoire**
Adoption de l’ordre du jour
et autres questions d’organisation
- Lettre datée du 25 mars 2002, adressée au Secrétaire
général par le Représentant permanent de la Chine
auprès de l’Organisation des Nations Unies
J’ai l’honneur de vous soumettre sous ce pli un exposé de la position chinoise
concernant la non-accréditation du Tibet Justice Center au Sommet mondial pour le
développement durable (voir annexe).
Je vous serais reconnaissant de bien vouloir faire distribuer la présente lettre et
son annexe en tant que document de la troisième session de la Commission du
développement durable constituée en Comité préparatoire du Sommet mondial pour
le développement durable au titre du point 1 de l’ordre du jour provisoire.L’Ambassadeur,
Représentant permanent
(Signé) Wang Yingfan -
Annexe à la lettre datée du 25 mars 2002, adressée
au Secrétaire général par le Représentant permanent de la Chine
auprès de l’Organisation des Nations Unies
Exposé de la position de la Chine relative à la non-accréditation
du Tibet Justice Center
La Chine s’oppose fermement à l’accréditation du « Tibet Justice Center »
(TJC) au Sommet mondial pour le développement durable et à son processus
préparatoire, car le TJC est une organisation séparatiste à l’instar de la « Campagne
internationale pour le Tibet », dont la demande d’accréditation a été fermement
rejetée par la Commission du développement durable constituée en Comité
préparatoire du Sommet à sa deuxième session.
En réalité, l’objectif primordial du TJC consiste à séparer le Tibet de la Chine.
Il nie non seulement que le Tibet soit une partie inaliénable de la Chine, mais
affirme que « le Tibet a le droit d’être un État indépendant » et que « la République
populaire de Chine n’est pas le gouvernement légitime du peuple tibétain ». Il est
manifeste que l’objectif et les activités du TJC non seulement représentent un
empiétement sur la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Chine, mais
également une violation des buts et principes de la Charte des Nations Unies.
Le TJC, connu précédemment sous l’appellation « Comité international des
juristes pour le Tibet », a été créé par Michel van Walt, soi-disant « conseiller
juridique » du « gouvernement tibétain en exil », qui est actuellement membre du
« Conseil consultatif » du TJC. Le gouvernement tibétain en exil s’emploie depuis
longtemps à séparer le Tibet de la Chine. Le TJC représente un groupe de personnes
fournissant au « gouvernement tibétain en exil » des « conseils juridiques » sur la
manière de réaliser ses plans séparatistes. Les liens étroits entre le TJC et le
« gouvernement tibétain en exil » montrent clairement que le TJC a pour objectif de
séparer le Tibet de la Chine.
Le TJC est basé à l’extérieur de la Chine, et ses membres sont essentiellement
des séparatistes qui appuient l’indépendance du Tibet et sont hostiles au
Gouvernement chinois. Depuis plus d’un demi-siècle, le Centre ne participe pas au
développement du Tibet. Si cette organisation s’était dévouée à contribuer au
développement économique, social et culturel du Tibet, le Gouvernement chinois et
ses institutions civiles seraient heureux de coopérer avec lui. Mais le but réel de
toutes ses activités, y compris ses tentatives laborieuses de s’insinuer dans les
conférences internationales, consiste à diffamer le Gouvernement chinois
moyennant la déformation et la falsification des faits, à promouvoir des actes de
séparatisme contre la Chine et à priver frauduleusement la communauté
internationale de son appui.
Par conséquent, la Chine s’oppose fermement à l’accréditation du TJC au
Sommet et à son processus préparatoire. La Chine est persuadée que tous les pays
défendront la justice et comprendront et appuieront la position chinoise à cet égard.
* Nouveau tirage pour raisons techniques.
** A/CONF.199/PC/1.
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